J'aime pouvoir perdre mon regard. Plus jeune c'était exclusivement dans la nature : fleurs, feuillages, paysages de montagnes. Je garde encore aujourd'hui ce goût pour la verdure en photographiant les arbres, leurs troncs, leurs branches, les arbres à perte de vue dans une forêt, les chemins qui semblent ne jamais se terminer...
Puis j'ai découvert la ville et j'ai pensé que je ne pourrais pas retrouver ce plaisir. Le regard me semblait toujours s'arrêter, bloqué par les murs, par ses rues qui se terminent si vite.
Pourtant je me suis peu à peu laissée hypnotiser par la ville. Elle propose tant de répétitions où mon regard peut à nouveau se perdre : une enfilade de chaises dans un parc, des piliers beaux et fiers comme des arbres, des colonnes dans des bâtiments modernes tout en finesse , des murs qui jouent avec les ombres...
Toutes ces répétitions, j'aime les attraper. Photographier cet infini et pouvoir le partager dans cet espace fini qu'est la photo.
Puis j'ai découvert la ville et j'ai pensé que je ne pourrais pas retrouver ce plaisir. Le regard me semblait toujours s'arrêter, bloqué par les murs, par ses rues qui se terminent si vite.
Pourtant je me suis peu à peu laissée hypnotiser par la ville. Elle propose tant de répétitions où mon regard peut à nouveau se perdre : une enfilade de chaises dans un parc, des piliers beaux et fiers comme des arbres, des colonnes dans des bâtiments modernes tout en finesse , des murs qui jouent avec les ombres...
Toutes ces répétitions, j'aime les attraper. Photographier cet infini et pouvoir le partager dans cet espace fini qu'est la photo.